•   Pour le respect de l’Accord de paix de 1997 au Bangladesh !

      

    Signez en faveur des Jummas

    Agissez en faveur des Jummas du Bangladesh et aidez-nous à mettre en application l’Accord de paix!

    Appelons ensemble le Premier Ministre Mme Sheikh Hasina à mettre un terme aux violations dans les Chittagong Hill Tracts. Signez la pétition pour éclairer la situation des Jummas du Bangladesh et faire pression sur le gouvernement.

       Pour signer la pétition allez sur:

    http://peaceforjummas.wesign.it/fr

     

    Les Jummas, peuples autochtones du Bangladesh

        Les Jummas, nom collectif donné aux onze peuples autochtones de la région des Chittagong Hill Tracts (CHT) au sud-est du Bangladesh sont ethniquement, culturellement et linguistiquement distincts du reste de la population du pays. Représentant près de 1 million de personnes, ils vivent sur leurs terres ancestrales dans les CHT.

        Entre 1979 et 1984, le gouvernement, considérant le territoire jumma comme une terre vierge, a installé entre 350.000 et 450.000 Bengalis sans terre dans la région. La population bengalie a augmenté de 150% entre 1979 et 1991. La colonisation s’est accompagnée d’expulsions, d’incendies criminels et de violences à l’encontre des peuples autochtones. Les agressions sexuelles sur les femmes et filles jummas ont notamment été un moyen pour terroriser les communautés et les obliger à quitter leurs maisons. Privées de leurs moyens de subsistance, les communautés n’ont toujours pas reçu de compensation pour la perte de leurs terres.

    Conflit et Accord de paix de 1997

       La résistance des Jummas à la colonisation a mené à une guerre contre l’armée bangladaise (années 1970-1997) qui a fait plus de 10.000 victimes. L’Accord de paix, signé en 1997 par le Premier Ministre actuel, Madame Sheikh Hasina, prévoyait :

    1. le démantèlement des camps militaires non permanents dans les Chittagong Hill Tracts et la fin de la militarisation excessive de la région ;

    2. la restitution des terres confisquées aux Jummas par l’armée et les colons et l’arrêt immédiat du processus de colonisation ;

    3. une délégation de pouvoir aux institutions locales afin que les populations jummas puissent jouir d’une plus grande autonomie politique.

    Un accord de paix non respecté

    Malheureusement, cet accord n’est pas respecté.

    Minoritaires, les Jummas subissent toujours des violations de leurs droits et ont difficilement accès à la justice pour les faire respecter. Le rapporteur spécial de l'Instance permanente sur les questions autochtones des Nations-Unies, Lars-Anders Baer, a affirmé que les populations jummas étaient victimes "d’arrestations arbitraires, de tortures, d’exécutions, de harcèlement […] et de violences sexuelles».

    Les Jummas souffrent particulièrement de violences dans le cadre d’une militarisation excessive de leur territoire. D’après un rapport des Nations-Unies, un tiers de l’armée bangladaise est positionnée dans les Chittagong Hill Tracts alors que la région ne représente qu’un dixième de la superficie du pays et 1% de sa population. En 2012, l’International Work Group for Indigenous Affairs (IWGIA) estimait qu’il y avait 1 soldat pour 40 civils dans les Chittagong Hill Tracts contre 1 soldat pour 1.750 civils dans le reste du pays.

    Les Jummas, qui continuent d’être spoliés de leurs terres, sont aujourd’hui majoritaires dans la région mais sont devenus minoritaires dans le district de Bandarban et dans toutes les municipalités urbaines. Privés de leurs territoires et de leurs ressources naturelles, leurs activités traditionnelles comme la récolte, le pâturage, l’élevage ou la cueillette s’en trouvent affectées.

    Publié le 21 septembre

    Venue en France cet été du seul député Jumma du Bangladesh

    Au Parlement du Bangladesh, il y a 300 députés. Un seul Jumma ! C’est Mr Ushatan Talukder.

    Début juillet dernier, il est passé à Paris, en route pour des réunions à Genève et Bruxelles. Il était accompagné de Mr Mangal Kumar Chakma, responsable politique d’un parti jumma (le PCJSS), et Mr Krishna Chakma, membre d'une association aux Etats Unis très active à l’ONU

    Ils ont été reçus dans des familles jummas d’Ile de France.

    Pendant ces quelques jours ils ont pu rencontrer France Libertés, le GITPA, et le député Noel Mamère ; ils ont exposé les problématiques présentes au pays et les combats menés.

    Noel Mamère, qui est membre du groupe d’amitié France Bangladesh au parlement, et qui connait bien la situation du Bangladesh et des Chittagong Hill Tracts, a accepté de parrainer la pétition.


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    Un festival à ne pas manquer

     

        De Paris à la Turballe (44), le Festival Ciné Alter'Natif est le premier festival de films et documentaires entièrement réalisés et/ou tournés par des Amérindiens. Cinquante films, une soirée spéciale climat et de nombreux invités sont au programme. Survival sera présent samedi 3 octobre à partir de 20 heures lors d'une soirée festive et solidaire au cinéma la Clef à Paris.

      Depuis une trentaine d'années, les Amérindiens de tout le continent américain se réapproprient leur image en réalisant et en produisant leurs propres films. Ils peuvent enfin parler en leur nom et montrer à quel point leur expression artistique est originale et spécifique. Faute de distributeurs, très peu de films autochtones sont visibles en France. Or les membres de l'association De La Plume à l’Écran sont convaincus qu'une plus large diffusion des productions artistiques amérindiennes contribuerait à une meilleure compréhension des cultures amérindiennes contemporaines.

       Depuis 2009, le Festival Ciné Alter'Natif (FCAN), événement unique en Europe, est entièrement dédié à la diffusion de films réalisés/produits par des Amérindiens. Le but est de sensibiliser le public à la richesse des créations cinématographiques et audiovisuelles amérindiennes.

       En présence d'invités amérindiens, l'équipe entièrement bénévole du Festival Ciné Alter'Natif offre une tribune à cet autre cinéma et permet d'en faire découvrir l’extrême variété (courts et longs-métrages, fictions ou documentaires) ainsi que toute la richesse artistique et narrative, drôle et percutante. Au cours des années, nous avons su développer des contacts solides avec de nombreuses sociétés de productions amérindiennes et nous assistons régulièrement à divers festivals internationaux.

       C'est grâce à cet important travail de repérage et de veille constante que nous pouvons, cette année, vous offrir un florilège des récentes créations amérindiennes et ainsi vous faire partager notre passion pour le cinéma autochtone. Plus que jamais dans l'histoire du Festival Ciné Alter'Natif, cette 6e édition vous réserve de véritables pépites artistiques.

       A quelques rares exceptions près, les 50 films programmés cette année sont inédits en France et ils ont été en grande partie soustitrésen français pour l'occasion !

      // LA PROGRAMMATION EN UN CLIN D’ŒIL

      // Vendredi 2 octobre :

      – 9h30 : Séance Scolaire, sur inscription

      – 18h00 : Échos de la Terre, Spécial Climat

      – 20h30 : Double-Esprits

      Samedi 3 octobre :

      – 16h00 : Dessine-moi une histoire, Spécial Cinéma d’Animation

      – 18h00 : Femmes !

      – 20h00 : Soirée Festive et Solidaire

      – 21h00 : Corps et Graphie

      Dimanche 4 octobre :

      – 16h00 : Parcours de Vie

      – 18h30 : (anti)-héros de nos imaginaires

      Tarifs : Plein Tarif : 6,50€   Tarif Réduit : 5€

      Pass 7 séances : 35€   Séances scolaires : 2,50€

      Tarifs Carte UGC et Gaumont Non acceptées


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