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Par lavieenvert le 25 Novembre 2013 à 19:38
Le renforcement des organisations de producteurs forestiers devrait contribuer dans une large mesure à réduire la pauvreté, à améliorer les moyens d'existence et à renforcer le développement économique des petits propriétaires et des petits exploitants forestiers, a dit aujourd'hui la FAO à la Conférence internationale sur les organisations de producteurs forestiers, qui se tient à Guilin (Chine) du 25 au 28 novembre 2013.
Un forestier qui adhère à un groupement de producteurs peut accéder plus facilement aux marchés, avoir plus de poids dans les négociations, obtenir des informations essentielles sur le marché, influencer l'élaboration des politiques et recevoir une aide pour améliorer ses compétences.
Un rôle sous-estimé
Des centaines de millions de personnes tirent leurs moyens d'existence des forêts. Malgré les avantages qu'elles procurent, les organisations de producteurs forestiers qui interviennent dans la production de bois, de produits forestiers non ligneux, d'objets d'artisanat et de plantes médicinales ne sont pas encore aussi répandues ou reconnues que leurs homologues dans l'agriculture.
«Les organisations de producteurs forestiers disposent de ressources très insuffisantes et ne sont pas appréciées à leur juste valeur», a dit Eduardo Rojas-Briales, Sous-Directeur général de la FAO (Département des forêts), «Des groupements bien organisés permettent à leurs membres d'avoir plus de poids dans les négociations et d'accéder au crédit. S'ils ont une taille suffisante, ils peuvent défendre les intérêts de leurs membres et influencer les politiques. En outre, à travers leurs organisations de producteurs, les petits exploitants forestiers peuvent renforcer la gestion durable des forêts. Les décideurs devraient être plus conscients de ces avantages et soutenir la création d'organisations de ce type».
L'agriculture et la foresterie sont liées
Les agriculteurs - en particulier les peuples autochtones, les petits exploitants, les femmes et les agriculteurs familiaux - ont aussi intérêt à gérer les forêts pour diversifier leurs sources de revenus et atténuer les risques qu'ils pourraient courir en dépendant uniquement de l'agriculture.
«En raison des risques accrus découlant du changement climatique, les agriculteurs ont tout à gagner d'un appui pour diversifier leurs moyens d'existence», a souligné Jeffrey Campbell, Directeur du Mécanisme Forêts et Paysans, un partenariat entre la FAO, l'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) et l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). «Alors que de graves sécheresses peuvent détruire des cultures, certains types de forêts sont plus résilients et supportent mieux le manque d'eau, en contribuant à la sécurité alimentaire et en produisant toute une gamme d'autres produits importants», a-t-il ajouté.
Sécurité de jouissance des forêts
Si les populations locales ont des droits définis de façon claire, équitable et transparente, de gérer les forêts et d'en retirer un profit économique, elles sont plus enclines à faire les investissements à long terme qui sont nécessaires pour entretenir leurs forêts. De plus, si elles sont assurées que leurs droits sont protégés, elles peuvent poursuivre et renforcer les efforts qu'elles font traditionnellement pour préserver les forêts.
Les femmes devraient avoir les mêmes droits en tant que productrices, bénéficiaires et responsables des décisions, a souligné la FAO. Lorsque ce n'est pas le cas, les organisations de producteurs forestiers peuvent jouer un rôle majeur, en défendant leur cause pour que les choses changent.
L'union fait la force - expériences réussies
Dans un nouveau rapport présenté à la Conférence, la FAO décrit divers exemples d'organisations de producteurs forestiers qui se sont avérées efficaces.
En Chine, une coopérative achète des pousses de bambou, des fruits, des légumes et des champignons à ses membres, pour les transformer, les entreposer, les transporter et les vendre, et elle a créé une marque. Grâce à la coopérative, les membres accèdent plus facilement au crédit.
Au Guatemala, des groupes de planteurs d'arbres ont court-circuité les intermédiaires qui accaparaient jusque-là l'essentiel de leurs profits. Ils traitent maintenant directement avec de grosses entreprises et la vente de leurs produits leur rapporte davantage.
En Namibie, des groupements de producteurs de marula ont créé des liens avec des industriels. Les fruits du marula contiennent une amande nourrissante et riche en huile, qui est utilisée en cuisine et entre dans la composition de produits de beauté. La plupart des Namibiennes vivant en zone rurale gagnent leur vie principalement en récoltant et en transformant des produits indigènes de ce type. Aujourd'hui, elles peuvent approvisionner de grosses entreprises de cosmétique et, grâce à un appui du gouvernement, le marché intérieur de l'huile de marula se développe.
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Par lavieenvert le 24 Novembre 2013 à 19:35
L'armée colombienne a accusé vendredi la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) de polluer une rivière dans la jungle du sud du département de Putumayo.
"Les FARC causent de la pollution et sont en train de ruiner la nourriture de nos agriculteurs et de nos peuples autochtones", a déclaré Juvenal Diaz, directeur de la 27ème brigade de l'armée.
La semaine dernière, les FARC ont intercepté plusieurs camions-citernes chargés de barils de pétrole, qui ont ensuite été déversés et se sont propagés sur une route dans le Putumayo, à proximité d'une rivière qui alimente plusieurs communautés en eau douce, a indiqué l'armée.
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Par lavieenvert le 17 Novembre 2013 à 23:18
Tronc d'arbre sur l'épaule, le visage crispé par l'effort, un guerrier surgit dans un nuage de poussière: à Cuiaba, l'une des villes hôtes du Mondial-2014 de football, les tribus indiennes du Brésil disputent "leurs" olympiades.
Dans la tribune, pas de "ola", de perruques fluo, de vuvuzelas ou d'hymnes nationaux. Teint cuivré, parures de plumes pour certains, les supporteurs encouragent leurs champions par des chants ancestraux au rythme des maracas.
Pipe à la main, Tawra et les membres de sa tribu des Kariri-Xoco dansent en cercle autour de Tawani, pour célébrer sa participation au tir à l'arc. "Rena, reia, reia raoi!!!", scandent-ils pour donner des forces à leur champion, plongé dans un état léthargique.
Course avec tronc
Des rituels de ce type se répètent lors des 12es Jeux des Peuples indigènes. Ils ont été déclarés ouverts avec un grand "feu sacré", à moins de 1.000 jours des JO-2016 de Rio de Janeiro.
Quelque 1.500 indigènes de 49 tribus brésiliennes et des représentants de 15 pays ont participé à ces olympiades indiennes qui s'achevaient samedi dans la capitale du Mato Grosso (centre-ouest).
Au programme, le traditionnel tir à l'arc, ou le jet de lance bien sûr.
Mais aussi des disciplines plus insolites, comme la "course avec tronc" où les relayeurs de chaque équipe se transmettent des cylindres de bois de plus de 100 kg!
"Nous voulons montrer que nous avons une réelle authenticité, une très grande diversité", explique Jaruco Tanao, qui a voyagé quatre jours en bateau et en bus depuis Acre (nord) pour participer à ces Jeux.
La plupart ont accompli de longs périples pour se rendre à Cuiaba, comme Zuri Duarte, 21 ans, de la tribu Harakmbut, qui représente le Pérou.
Pour beaucoup, membres de tribus éclatées sur d'immenses territoires et sans contact entre elles, c'est une occasion unique d'échanger avec d'autres cultures indigènes ancestrales.
Iguandili Lopez, du Panama, exécute la danse de son peuple, les Gunas, avec des Pataxo, reconnaissables à leurs corps peints en jaune. Keyuk Yanten, un Tewelche de Patagonie, chante avec des Mapuche du sud du Chili.
"Cela me fascine que les tribus brésiliennes maintiennent cette pureté", confie Iguandili.
Quelque 900.000 indigènes vivent aujourd'hui au Brésil. Ils ne représentent plus aujourd'hui que 0,5% d'une population de 200 millions d'habitants.
Fils d'une "blanche" et d'un indien, Tawra explique que sa tribu est l'une de celles, encore nombreuses, qui luttent pour la reconnaissance de leurs territoires ancestraux, occupés par des agriculteurs.
"Je me sens surtout indien. Nous autres, nous apprenons de la nature elle-même, nous, nous vivons en elle", explique le jeune homme.
Un but = une flèche
Les amphitryons de ces Jeux, les indiens Pareci du Mato Grosso, pratiquent un dérivé du football, ou plutôt une sorte de "headball", puisqu'il ne se joue qu'avec la tête. Chaque point gagné --en évitant qu'une petite balle ne touche la poussière avant d'avoir été frappée d'une tête souvent plongeante --, permet de gagner une flèche appartenant à l'équipe rivale.
Cette discipline n'était pas encore officielle, mais en démonstration.
Tout comme le tir à la sarbacane, ou le Javari, un jeu consistant à esquiver des flèches en se protégeant le corps d'un tube.
Mais quand il s'agit de football, tous se lancent sur la pelouse avec la même passion que n'importe quel Brésilien.
Le gouvernement étudie une proposition pour organiser un Mondial de football indigène en mai 2014, à quelques semaines du Mondial officiel organisé par la Fifa.
L'équipe féminine de foot des Kariri Xoco l'emporte finalement aux tirs au but sur celle des Zuri. Mais le football n'est pas vraiment le fort des compétitrices qui éclatent de rire sans arrêt sur le terrain écrasé de chaleur.
Une gaieté générale à peine troublée par les sanglots stridents d'une petite fille, qui ne veut pas que sa mère entre en jeu.
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Par lavieenvert le 14 Novembre 2013 à 06:26
PAPEETE, jeudi 14 novembre 2013. La 13e édition de Lire en Polynésie à suivre jusqu’à dimanche soir à la Maison de la culture de Papeete est un lieu d’échanges d’une grande richesse. Sur le paepae, brève rencontre avec deux auteurs amérindiens. Virginia Pésémapéo Bordeleau est issue du peuple Cris, nation autochtone d’Amérique du Nord, plus précisément du Québec. Louis-Karl Picard-Sioui est, lui, issu du peuple Wendat, membre du clan des loups dont la réserve indienne de Wendake, est située au cœur même de Québec.
Ces deux auteurs sont deux voix en Amérique du Nord des peuples autochtones et d’expression francophone. «Les auteurs autochtones sont publiés au Québec depuis une quarantaine d’années seulement. Nous sommes enfin pris au sérieux. Mon dernier roman est un vrai succès de librairie» plaisante Virginia. Ce roman, «L’amant du Lac» est le premier livre érotique écrit par une romancière amérindienne du Québec. Une histoire d’amour et de plaisir entre un métis et une indienne Algonquine près du lac Appittibbi. Pour nous autres, lecteurs du Pacifique ou européens, forcément le dépaysement est total.
Pour autant, il y a des similitudes avec la Polynésie et son peuple premier qui s’exprime également par la littérature. Les auteurs autochtones amérindiens du Québec ont désormais pris leur envol. «Il y a eu en 2012 plus de livres d’auteurs amérindiens publiés qu’au cours des 30 dernières années» renchérit Louis-Karl Picard-Sioui, auteur notamment de poèmes, de contes, de pièces de théâtre qui mettent en scène ces peuples premiers. «La réserve indienne d’où je viens est située en plein milieu du Québec. Wendake c’est un peu le village d’Astérix, sauf que là-bas ce sont les Gaulois qui sont tout autour de nous» ! Par leur appartenance à des nations indiennes, ces deux auteurs font vivre l’âme des autochtones car ce sont dans leurs racines qu’ils puisent leur inspiration. Pourtant, pas question de nostalgie, ni de retour sur le passé. «J’écris depuis longtemps déjà un roman de science fiction ! Nos livres parlent de notre vie, mais ne restent pas que sur le passé, au contraire, ils ont un but vers le futur. Mais je crois que nos valeurs sont plus proches de la spiritualité de l’Homme que les valeurs occidentales de jouissance à court terme. Elles sont plus intemporelles» poursuit Louis-Karl Picard-Sioui.
Rencontre ce dimanche
Virginia Pésémapéo Bordeleau et Louis-Karl Picard-Sioui sont à rencontrer particulièrement ce dimanche 17 novembre au salon du livre de 11 heures à 12 heures pour une discussion sur le rêve indien. «Le rêve fait partie intégrante de l’univers amérindien, un autre aspect d’une réalité vivante dont les messages et les leçons sont apportés sous une forme animale. Les êtres aimés nous reviennent ainsi la nuit pour nous rassurer sur leur sort ou nous diriger vers notre destinée, une expérience vécue personnellement. Parfois il s’agit d’un message prémonitoire afin (peut être) d’adoucir l’impact d’une épreuve à venir».
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Par lavieenvert le 13 Novembre 2013 à 23:27
Le magazine Vanity Fair a collaboré avec le célèbre photographe Sebastião Salgado pour témoigner de la situation des Awá que Survival considère comme la tribu la plus menacée de la Terre.
De nombreuses personnalités se sont jointes à l'initiative « Sauvez les Awá »
Un Awá a déclaré à Survival : « Les bûcherons sont en train de tout détruire, il n’y a presque plus de bonne forêt. Je chassais beaucoup, mais il n’y a presque plus de gibier. La police doit expulser les bûcherons de toute urgence ! » La campagne de Survival International, lancée par l’acteur oscarisé Colin Firth, a généré plus de 54 000 lettres de protestation au ministre de la Justice du Brésil. De nombreuses personnalités, dont le groupe Tryo, la créatrice de mode Vivienne Westwood ou l’actrice Gillian Anderson, se sont jointes à notre initiative « Sauvez les Awá ». Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : « Nous avons bon espoir que cette publication donne une impulsion réelle à notre campagne urgente en faveur des Awá à propos desquels des experts ont parlé de "génocide de l’une des dernières tribus nomades du Brésil". Le ministre de la Justice a le pouvoir de sauver les Awá. Il faut espérer que ce retentissement médiatique le pousse finalement à l’action. Sinon les supporters qui vont affluer au Brésil l’année prochaine pour la Coupe du Monde auront juste le temps de voir la dernière parcelle de forêt des Awá réduite en flammes ».
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Par lavieenvert le 13 Novembre 2013 à 19:25
Les conditions sociales dans lesquelles vivent les pygmées Aka, en Centrafrique restent encore déplorables malgré les multiples conventions signées
« Sauvageant », c'est le terme utilisé pour appeler un pygmée. Pour les bantous, les pygmées sont des sous-hommes. Ils ne sont pas leur égal. Les pygmées mènent vraiment une vie de misère, a mentionné Bejanski Senekian, juriste à la Maison de l’enfant et de la femme pygmée (MEFP), résidant dans la commune de Mbaéré, une localité à forte densité de pygmée. La MEFP est une structure nationale qui défend les causes et les intérêts des pygmées. Elle promeut le bien-être social, économique et culturel et encourager l’alphabétisation des enfants et des femmes pygmées. Urbain Gossy-Gonda, juriste à la MEFP et travaillant dans la commune de Molokoué dans la préfecture de la Lobaye déplore le fait que Les pygmées travaillent les plus souvent soit dans des sociétés forestières, soit chez des particuliers pour de modiques sommes. Pour toute une journée de travail, c'est à peine 250 francs CFA qu'on leur remette. Parfois ils sont payés par l'alcool de traite ou des habits usés.
Selon le résultat d’une enquête publiée en 2011 par l’ONG COOPI, une structure italienne qui défend le droit des pygmées Aka en Centrafrique, 33,61% des AKA interviewés déclarent se trouver encore dans une condition de soumission. Ces difficultés sont liées aux différentes formes de discrimination et au manque d’accès aux services publics (centre de santé, école, municipalité (...). Les peuples autochtones Aka continuent toujours de subir, malheureusement, de discrimination dans ce pays, qui a pourtant ratifié la Convention 169 de l’Organisation internationale du travail (OIT). Ils continuent toujours de souffrir de martyrs sur leurs droits, a confirmé Simon Pierre Ekondo Mindo, président de l’Association pour la défense des intérêts des Bayaka en Centrafrique (ADIBAC). La convention 169, hélas, n’est pas du tout appliquée. L’Etat centrafricain a signé et ratifié plusieurs lois sur la population autochtone, mais je n’ai vu aucun changement sur l’amélioration des conditions de vie des peuples Aka, a-t-il poursuivi. Dans les zones forestières, les pygmées Aka sont recrutés pour être, soit pisteur, soit pour couper des bois. Le tout pour un salaire de catéchiste. En cas d’accident, ils ne sont jamais pris charge.
Brice Séréckissy, coordonnateur national du projet UNIP/BIT en Centrafrique, reconnait que les pygmées Aka vivent une situation de discrimination, de marginalisation socio-économique et politique à tous les niveaux. « Tout cela est lié à leur culture et leur mode de vie qui est tout à fait différent de la majorité de la population et c’est cette diversité culturelle qui a fait qu’ils sont toujours à l’écart dans tout ce qui ce passe dans le pays. Contrairement aux autres interlocuteurs, Brice Séréckissi reconnait l’effort fournit du gouvernement pour améliorer la condition de vie des autochtones. « Ce sont des procédés politiques qui ont conduit à la ratification de la convention de 169, en 2010. La ratification de cette convention par la RCA, en 2010, marque la volonté politique des autorités centrafricaines à promouvoir le respect des droits des peuples autochtones ». Les pygmées AKA, il faut le savoir, sont une catégorie de personnes qui vivent dans la forêt dense de Centrafrique, au sud du pays. Ces peuples font partie des minorités. Ils sont aussi appelés des peuples indigènes et tribaux.
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Par lavieenvert le 12 Novembre 2013 à 23:29
Quand César Augusto Jojaje a appris que la forêt de ses ancêtres avait servi de monnaie d'échange pour la vente de 100 000 tonnes de crédits-carbone à une compagnie d'assurance, une colère froide l'a envahi. « Pourquoi n'avons-nous pas été consultés ? C'est une spoliation ! Nous seuls avons le droit de décider de l'usage de ce territoire. Il n'appartient ni à l'Etat ni aux organisations non gouvernementales. » Ces terres ancestrales se trouvent à l'intérieur de la réserve nationale de Tambopata, une aire protégée de plus de 1,5 million d'hectares créée en 2000 malgré l'opposition des Indiens Ese Eja, l'ethnie à laquelle appartient César, originaire depuis des temps immémoriaux des entrailles de cette Amazonie péruvienne nichée dans les replis du Rio Madre de Dios.
LE CRÉDIT-CARBONNE, UNE NOUVELLE MONNAIE
Aux frontières du Brésil et de la Bolivie, elles sont un petit morceau de ces immenses étendues de forêts tropicales que les pays industrialisés, au nom de la lutte contre le changement climatique, se sont engagés à protéger en lançant un vaste plan et en promettant beaucoup d'argent. Des promesses à la hauteur des enjeux : la déforestation est à l'origine chaque année de près de 15 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, autant que le secteur des transports. Mais depuis les premières discussions en 2007, ce plan, baptisé REDD pour réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts, et toujours négocié dans le cadre de la Convention.
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Par lavieenvert le 12 Novembre 2013 à 19:24
Un rapport d'un envoyé spécial de l'Organisation des Nations Unies (ONU) a dressé un portrait accablant de la situation dans les communautés autochtones du Canada. Une réalité que ne conteste pas la communauté d'Odanak qui croit toutefois s'en tirer mieux que bien d'autres.
Le rapport déposé par l'envoyé spécial James Anaya a été effectué à la demande de l'ONU pour avoir des renseignements sur la situation des peuples autochtones.
Après un séjour de neuf jours où il a fait des visites dans des communautés rurales et des grosses villes, M. Anaya a produit un rapport très sombre de leur réalité que toutes les nations ne peuvent contester.
«Nous nous sommes tous sentis interpellés par ce rapport qui est très véridique. Il y a beaucoup de problématiques sociales vécues dans les communautés autochtones que nous ne pouvons pas nier. Ce n'est toutefois pas la première fois qu'un tel rapport est produit. Rien n'a encore été fait», souligne la représentante de la communauté d'Odanak, Suzie O'Bomsawin.
M. Anaya y mentionne, entre autres, le
manque criant de logements pour les familles qui résident dans les réserves amérindiennes puisque plusieurs doivent s'entasser à plus d'une quinzaine de personnes dans des maisons moyennes.
Coup de chance
Une problématique que ne vit toutefois pas celle d'Odanak, située près de Pierreville, qui se compte chanceuse contrairement à plusieurs autres qui vivent des réalités plus dures.
«Nous sommes chanceux parce que ce n'est pas seulement le conseil de bande qui se charge de la construction de logements comme dans les autres communautés. Ces dernières vivent avec des problèmes de 8nancement pour en construire des nouveaux, alors il arrive que leur nombre ne suffît pas à la demande», explique Mme O'Bomsawin.
Le surpeuplement entraînerait d'ailleurs plusieurs problèmes sociaux, dont la violence, la dépendance et le suicide. Le rapport de l'ONU souligne qu'un homme autochtone se suicide en moyenne aux six semaines dans les communautés.
Les conditions de vie sont également plus faciles dans la région puisque la situation géographique a joué en faveur du développement de la communauté des Abénakis.
«Dans les régions éloignées, plusieurs n'ont pas accès à l'eau potable et sont très isolées. Historiquement, nous avons été rapidement en contact avec les colonisateurs, ce qui nous a permis de nous développer rapidement. Nous sommes toutefois solidaires avec celles qui rencontrent plus de dif8cultés», souligne la porte-parole.
Jours dif ciles
Mme O'Bomsawin souligne toutefois que la réserve éprouve elle aussi des dif- 8cultés, notamment au niveau du 8nancement en éducation et concernant l'accès à la propriété et au crédit pour ses membres.
«La nouvelle Loi sur les Indiens nous a amené près de 300 nouveaux membres alors que nous étions 400. Le 8nancement fédéral n'a pas suivi pour leur assurer les mêmes services et a appauvri plusieurs communautés. Le gouvernement fédéral n'est pas très ouvert pour le moment à faire des changements. Je crois néanmoins qu'Odanak est sur la bonne voie», conclut-elle.
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Par lavieenvert le 11 Novembre 2013 à 23:32
Avis aux médias - Des organismes communautaires appellent à la vérité et à la réconciliation pour les peuples autochtones et les peuples de couleur
TORONTO, le 8 nov. 2013 /CNW/ - À l'occasion du 250e anniversaire de la Proclamation royale de 1763 et du 25e anniversaire de la Loi sur le multiculturalisme canadien, Colour of Poverty/Colour of Change ainsi que plusieurs organismes partenaires et la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) tiendront une conférence de presse, le mardi 12 novembre 2013, à 11 h 15, au 180, rue Dundas Ouest, 8e étage, salle de conférences de la CODP.
L'objet de la conférence de presse est d'annoncer l'ouverture d'un dialogue communautaire, « Du souvenir à la réconciliation - Un dialogue communautaire commun sur nos rôles comme peuples visés par des traités », dans l'idée de promouvoir la vérité et la réconciliation pour les peuples autochtones et les peuples de couleur et de diffuser une déclaration conjointe d'engagement à cet égard.
Sont invités à parler à la conférence de presse : la commissaire Marie Wilson, Commission de vérité et de réconciliation du Canada, Barbara Hall, commissaire en chef de la Commission ontarienne des droits de la personne, Debbie Douglas, directrice exécutive de l'Ontario Council of Agencies Serving Immigrants, et Avvy Go, directrice de la Metro Toronto Chinese & Southeast Asian Legal Clinic.
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Par lavieenvert le 8 Novembre 2013 à 19:19
À l'occasion du 250e anniversaire de la Proclamation royale de 1763 et du 25e anniversaire de la Loi sur le multiculturalisme canadien, Colour of Poverty/Colour of Change ainsi que plusieurs organismes partenaires et la Commission ontarienne des droits de la personne (CODP) tiendront une conférence de presse, le mardi 12 novembre 2013, à 11 h 15, au 180, rue Dundas Ouest, 8e étage, salle de conférences de la CODP.
L'objet de la conférence de presse est d'annoncer l'ouverture d'un dialogue communautaire, « Du souvenir à la réconciliation - Un dialogue communautaire commun sur nos rôles comme peuples visés par des traités », dans l'idée de promouvoir la vérité et la réconciliation pour les peuples autochtones et les peuples de couleur et de diffuser une déclaration conjointe d'engagement à cet égard.
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Par lavieenvert le 6 Novembre 2013 à 23:36
La Convention pour la promotion et le développement des peuples autochtones (CPDA) dénonce divers cas de discriminations dont sont victimes les peuples autochtones pygmées de Bolomba, dans la province de l’Equateur. A l’issue d’une mission dans ce territoire, le président de cette ONG, Pierre Bokono, a évoqué des cas d’arrestations arbitraires et d’exploitation illégale de leurs forêts.
«A Boko, par exemple, une femme a été arrêtée par la police en lieu et place de son mari absent pour une dette qu’il aurait contractée», a-t-il expliqué.
Selon lui, la police arrête parfois tout le village pour une infraction individuelle, et pille même le petit bétail.
Dans la localité de Bongoda, les pygmées avaient cédé une portion de forêt aux paysans bantous Ngombe pour y cultiver leurs champs. Mais après la récolte, ces derniers ont refusé de restituer cette forêt.
Par ailleurs, les exploitants de bois abattraient les arbres à chenilles dont se nourrissent les autochtones.
«Même pour les vivres remis par le Pam aux vulnérables à Itokela, les peuples autochtones n’ont bénéficié que de la farine, sans sucre, ni huile végétale», a expliqué M. Bokono.
Il a appelé les autorités à intervenir pour faire cesser ces injustices.
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Par lavieenvert le 6 Novembre 2013 à 19:08
Le gouvernement du Québec veut se donner un plan d'action pour contrer la discrimination et le racisme envers les Premières Nations et les Inuit. Afin de le guider dans cette démarche, il a réuni pendant deux jours cette semaine à Québec une centaine de personnes, autochtones ou non, représentant divers milieux et organismes gouvernementaux.
Pour l'APNQL, il s'agit d'un premier pas dans la bonne direction.
« Le Québec a grandement besoin, et depuis longtemps, d'entreprendre un effort collectif pour faire face, comprendre, et surtout mettre fin à la discrimination et au racisme envers les Premières Nations et les Inuits. Il est grand temps de nous mettre collectivement au travail », selon Ghislain Picard, chef de l'APNQL.
« La discrimination et le racisme, chez nous, entre nous, dans notre propre cour, ne sont pas des sujets faciles à aborder. Depuis plusieurs années, l'APNQL cherche à engager les gouvernements qui se succèdent au Québec sans jamais oser s'attaquer de front à ce grave problème de société, aux conséquences négatives pour tous. Je suis encouragé par le gouvernement actuel, la première ministre et la ministre aux Affaires autochtones, qui ont décidé de prendre le problème de front. Il faudra persévérer dans cette voie, ne pas abandonner en chemin. L'APNQL verra à s'assurer que le plan d'action développé par le Québec repose sur des bases solides, entre autres la reconnaissance des nations autochtones par l'Assemblée nationale et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. L'APNQL a l'intention de prendre une part active à la mise à œuvre de ce plan d'action », conclut le chef Ghislain Picard.
À propos de l'APNQL
L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador est l'organisme politique qui regroupe 43 chefs des Premières Nations du Québec et du Labrador. www.apnql-afnql.com
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Par lavieenvert le 6 Novembre 2013 à 19:06
Les plantations d'huile de palme continuent de s'étendre dans le monde au détriment des cultures traditionnelles et des forêts, sans que l'organe supposé encadrer cette croissance, la plate-forme pour une huile de palme durable (RSPO), parvienne à y mettre de l'ordre, dénoncent des chercheurs.
C'est le constat que dressent des chercheurs qui s'avouent "déçus" à travers 16 études de cas en Afrique et dans le sud-est asiatique, "épicentre de l'industrie" de l'huile de palme, réunies dans un livre "Conflict or Consent? The oil Palm sector at a crossroad", publié à l'occasion de la réunion annuelle en Indonésie de la RSPO (Roundtable for a sustainable Palm oil), à partir de jeudi.
"Depuis son adoption il y a huit ans, la RSPO a adopté des critères d'opération valables mais les entreprises adhérentes ne traduisent pas toujours sur le terrain les promesses faites sur le papier", avoue l'un des principaux auteurs, Marcus Colchester, joint par l'AFP avant son départ pour l'Indonésie.
Fondée en 2004 par l'industrie avec l'appui des gouvernements et de grandes organisations non gouvernementales (dont le WWF), la RSPO regroupe aujourd'hui les principaux opérateurs de l'huile de palme sur une base volontaire pour veiller à limiter les impacts sur l'environnement et la vie des communautés locales.
La RSPO se veut notamment un recours pour les communautés affectées par une plantation, qui voient leurs cultures vivrières détruites et peuvent se tourner vers elle pour obliger l'exploitant à revoir ses pratiques. Ce qu'ont fait en 2010 puis de nouveau en 2012 des villageois au nord et au Sud du Liberia pour faire reconnaître le préjudice subi.
La demande globale en huile de palme pour l'industrie est telle qu'elle suscite une véritable course aux terres arables partout où elle peut s'acclimater, et devrait également s'étendre en Amérique Latine dans les dix ans à venir estiment les auteurs.
En Indonésie seule, 10,8 millions d'hectares lui sont déjà consacrés et les projets à venir visent plus de 20 millions d'ha supplémentaires (plus de 10% du territoire national).
Or "le gouvernement indonésien a dénombré sur son sol pas moins de 4.000 conflits liés à la terre" insiste Marcus Cochester. De plus "l'Indonésie est déjà le troisième principal émetteur de gaz à effet de serre (après les Etats-Unis et la Chine) en raison de la déforestation".
Les 16 études de cas, qui concernent des plantations dans les pays producteurs comme l'Indonésie et la Malaisie bien sûr (plus de 85% du commerce mondial d'huile de palme à elles deux), mais aussi aux Philippines, en Thaïlande, au Cameroun et en République démocratique du Congo.
Dans la plupart des cas, la RSPO a "permis d'améliorer la compréhension entre les communautés" qui vivaient de ces terres et les opérateurs. "Certaines entreprises ont parfois répondu favorablement et ajusté leurs pratiques", affirment les auteurs.
Mais le plus souvent, relève Marcus Cochester "on note un vrai décalage entre les cadres dirigeants à la tête des entreprises et leurs employés sur le terrain: les premiers sont formés et sensibilisés, souvent de bonne volonté, mais les engagements sur le papier trouvent finalement rarement une traduction concrète sur place".
De nombreuses compagnies continuent en outre de ne pas suivre les recommandations de la RSPO concernant le respect du droit coutumier, qui conduit - le plus souvent avec la bénédiction des gouvernement locaux - à violer les propriétés ancestrales et les droits des peuples autochtones.
"Nous sommes vraiment déçus par la lenteur des progrès et nous espérions bien plus" avoue le chercheur . "Le plus souvent les entreprises adhèrent à la RSPO pour leur image, comme faire-valoir. C'est un outil marketing pour elle" regrette-t-il.
Il cite ainsi le cas du géant singapourien Wilmar, membre de la RSPO, qui traite à lui seul 45% de l'huile de palme dans le monde.
Contesté par une communauté paysanne à Jambi, sur l'île de Sumatra, qui s'est tournée vers la RSPO pour faire valoir ses droits, le groupe a revendu la concession alors qu'une médiation était en cours. "Wilmar s'en est lavé les mains, revendant sa concession et du même coup le problème qu'il avait créé", note le chercheur.
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Par lavieenvert le 2 Novembre 2013 à 23:50
Ce défenseur des pauvres et des analphabètes, défenseur également des peuples indigènes, professeur de l'ethnie Tzotzil, a été gracié jeudi 31 octobre et libéré sur le champ. Une information bien entendu reprise par toute la presse mexicaine.
El Universal revient sur son histoire. Condamné à 60 ans de prison en 2000 pour avoir tué sept policiers chargés d'escorter le maire de son village dans l'Etat du Chiapas, Alberto Patishtán était un membre très actif d’EZLN, l'armée zapatiste de libération nationale. Lors de son procès, entaché d'irrégularités flagrantes, la cour avait refusé d'entendre des témoins qui confirmaient pourtant qu'Alberto Patishtán participait à une réunion publique à 50 kilomètres du lieu du crime au moment des faits. Finalement, après 13 ans de détention, il a pu retrouver les siens.
Cette icône a été graciée par le président mexicain. Enrique Peña Nieto a dû faire adopter par le Congrès une réforme du code pénal pour que le chef de l'Etat ait le droit de gracier n'importe quel délit, si la personne condamnée a subi des violations graves de ses droits humains. Alberto Patishtán a donc bénéficié de cette réforme. Mais cela ne signifie pas qu'il est innocent.
D'ailleurs, il n'y aura pas de procès en révision. C'est ce qu'explique El Excelsior dans son éditorial du jour. « Ce qui s'est passé ne doit pas cacher les erreurs de la justice de notre pays. [...] il existe tant d'exemples qui démontrent que notre justice est à même de condamner des innocents ».
Une justice qui condamne donc des innocents ou alors qui ne recherche pas les responsables, comme par exemple dans l'affaire de l'incendie de la crèche ABC. Quarante-neuf enfants sont morts brûlés et soixante-seize autres blessés. Et depuis 2009, rappelle l'éditorialiste, les familles des enfants décédés cherchent désespérément une réponse de la justice. Mais, à chaque fois qu'ils se mobilisent, ils trouvent face à eux porte close. C'était encore le cas hier, selon El Excelsior. Et l'éditorialiste de conclure qu’il n'est pas normal que « lorsque l'on parle de pouvoir judiciaire au Mexique, c'est pour souligner l'absence absolue de ce qu'on est en droit d'attendre : la justice ».
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Par lavieenvert le 2 Octobre 2013 à 14:06
La première ministre Pauline Marois a été interpellée par les leaders inuits jeudi 12 septembre 2013, à Kuujjuaq, au Nunavik, qui lui ont notamment demandé que son gouvernement tende davantage l'oreille à leurs revendications.
Peu de temps après que Mme Marois soit arrivée dans le Nord-du-Québec pour une série d'annonces économiques, les chefs locaux lui ont rappelé que l'industrie minière se développait rapidement sur leur territoire, ce qui nécessite une collaboration plus étroite entre Québec et les peuples autochtones.
Au début d'une réception en l'honneur de la première ministre, le maire de Kuujjuaq, Tunu Napartuk, a notamment affirmé qu'il était temps de "rouvrir les lignes de communication" entre les administrations locales et le gouvernement provincial.
Des consultations qui ont débuté à l'hiver au sein des communautés autochtones du territoire ont repris et devraient mener à des recommandations, a souligné Jobie Tukkiapik, le président de la Société Makivik, qui représente quelque 10 000 des Inuits répartis sur ce territoire d'environ 560 000 kilomètres carrés.
"Les citoyens de la province vont pouvoir savoir ce que nous pensons du processus "Nord pour tous" (du gouvernement Marois), a-t-il dit. Je suis optimiste que Québec sera ouvert à notre vision, qui préserve l'environnement et notre culture."
De son côté, la présidente de la MRC de l'Administration régionale Kativik, Maggie Emudluk, a fait état à la première ministre des problèmes que vivent quotidiennement les Autochtones de la région.
"Le coût de la vie augmente et il faut de l'argent pour les infrastructures municipales, a-t-elle noté. On a besoin davantage de ressources, surtout pour nos enfants ainsi que nos aînés. J'espère que nous aurons de vos nouvelles d'ici décembre."
La première ministre a reconnu que les peuples autochtones des régions éloignées vivaient dans une "situation difficile" qu'il fallait changer.
Faisant allusion aux problèmes de décrochage et de toxicomanie dans plusieurs communautés autochtones, Mme Marois a soulevé d'autres enjeux importants, sans toutefois identifier des moyens concrets pour les régler
"Le logement en est un, le coût de la vie, la gestion des infrastructures en sont aussi", a énuméré la chef péquiste.
"Ce n'est pas la première fois que je viens ici, a-t-elle rappelé. J'ai visité (le Nord-du-Québec) en tant que chef de l'opposition, ministre de l'Éducation (...); chaque fois, j'ai essayé de trouver des solutions."
Mme Marois n'a pas manqué de rappeler aux personnes présentes dans la salle qu'il faudra également impliquer le gouvernement fédéral afin de mettre fin aux problèmes qui touchent les communautés autochtones.
Puisqu'il s'agissait de la première visite dans le Nord-du-Québec de Mme Marois à titre de première ministre, les leaders inuits lui ont aussi rappelé qu'ils s'attendent à ce que le gouvernement péquiste continue de respecter l'esprit de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois, signée en 1975, ainsi que l'Accord sur les revendications territoriales des Inuits du Nunavik, entré en vigueur en 2008.
Vendredi, la première ministre visitera divers endroits au Nunavik afin de procéder à des annonces en matière d'infrastructures, de développement social et de télécommunications.
Elle s'arrêtera notamment au village de George River, en plus d'inaugurer le parc national Kuururjuaq, pour une annonce liée au tourisme.
Mme Marois est accompagnée du ministre du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs, Yves-François Blanchet, de son collègue aux Affaires intergouvernementales canadiennes, Alexandre Cloutier, et du député d'Ungava Luc Ferland.
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Par lavieenvert le 24 Septembre 2013 à 09:17
BMO Groupe financier reçoit un prix pour les Relations progressistes avec les Autochtones, en récompense de ses efforts auprès des communautés, des entreprises et des peuples autochtones.
MONTREAL, QUEBEC--(Marketwired - 23 sept. 2013) - Aujourd'hui, lors du 11e dîner annuel de remise de prix, BMO Groupe financier s'est vu remettre un prix Or par le Conseil canadien pour le commerce autochtone (CCCA), dans le cadre du programme Relations progressistes avec les Autochtones (programme PAR), pour ses efforts en vue d'améliorer ses partenariats avec les Premières nations du Canada.
Le programme de certification Relations progressistes avec les autochtones du CCCA (site en anglais seulement) aide les entreprises à évaluer leur performance et reconnaît leur engagement et leurs réalisations dans l'établissement de relations positives avec les peuples et les communautés autochtones. Les entreprises peuvent obtenir une nouvelle certification tous les trois ans.
"Il s'agit d'une réalisation exceptionnelle, BMO ayant été la toute première banque à obtenir une certification Or au Canada, et la seule à y être parvenue pour la quatrième année consécutive", a déclaré J.-P. Gladu, président et chef de la direction, Conseil canadien pour le commerce autochtone. "BMO continue d'être un chef de file grâce à ses efforts en matière de littératie financière, d'acquisition des compétences et de soutien à l'établissement de relations avec les dirigeants-clés de la communauté autochtone. Au cours des dernières années, les communautés autochtones ont eu accès à des ressources financières sans précédent, et BMO a pris part de façon active à cette évolution."
Le choix des lauréats du prix du programme PAR se fonde sur quatre critères principaux : l'emploi, l'expansion des affaires, la mise en valeur du potentiel et les relations avec les communautés.
"Au cours des 25 dernières années, BMO a été un partenaire de premier plan auprès des communautés autochtones du Canada. Les deux dernières années ont été marquées par une croissance sans précédent de l'embauche, du perfectionnement et de la rétention des employés autochtones talentueux, et aussi par l'établissement de solides relations avec les gouvernements et les entreprises afin de mieux servir les communautés autochtones", a déclaré Stephen Fay, chef, Marché des Autochtones, BMO Groupe financier. "Nous souhaitons offrir nos plus sincères remerciements à toute l'équipe du CCCA pour avoir souligné notre implication et avoir prouvé que nous sommes prêts à relever le défi d'être un chef de file dans ce domaine pour les 25 prochaines années."
A propos de BMO et de la communauté autochtone
En 2012, BMO a célébré ses vingt ans de collaboration avec les peuples autochtones au sein de leurs communautés. Le Marché des Autochtones de BMO dispose de 13 succursales dans les réserves et entretient des relations d'affaires d'une valeur de plus de deux milliards de dollars avec des clients autochtones. Grâce à une équipe d'experts dévoués, BMO est en mesure de procurer à ses clients autochtones des produits et services répondant à leurs besoins bancaires personnels, d'offrir des conseils financiers aux entreprises établies sur le territoire des réserves, de faire équipe avec les communautés dans leurs initiatives de développement économique et de leur procurer des solutions de gestion fiduciaire et d'investissement personnalisées.
A propos de BMO Groupe financier
Fondé en 1817 sous le nom de Banque de Montréal, BMO Groupe financier est une société nord-américaine de services financiers hautement diversifiés. Fort d'un actif de 549 milliards de dollars au 31 juillet 2013 et d'un effectif de plus de 46 000 employés, BMO Groupe financier offre une vaste gamme de produits et de solutions dans les domaines des services bancaires de détail, de gestion de patrimoine et de banque d'affaires et de services aux sociétés.
A propos du CCCA
L'objectif du CCCA est de permettre aux peuples autochtones de participer pleinement à l'économie du Canada. Organisme à but non lucratif établi à l'échelle nationale, le CCCA met des connaissances, des ressources et des programmes à la disposition des sociétés en vue et des entreprises autochtones, afin de favoriser les progrès des peuples et des activités autochtones dans le domaine économique.
Coordonnées:
Requêtes médias, veuillez communiquer avec :
Valérie Doucet, Montréal
(514) 877-8224
valerie.doucet@bmo.com
Internet : www.bmo.com/francais
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Par lavieenvert le 19 Septembre 2013 à 08:08
WASHINGTON - Le géant pétrolier américain Chevron a annoncé mercredi 18 septembre 2013 avoir remporté une importante victoire légale dans l'affaire qui l'oppose à des paysans en Equateur, où il a été condamné à une amende de 19 milliards de dollars pour une pollution en Amazonie.
Une cour d'arbitrage de la Cour internationale de justice de La Haye a conclu mardi que Chevron était protégé de toute poursuite en nom collectif par des accords conclus en 1995 par le gouvernement équatorien de l'époque et le groupe Texaco responsable de cette pollution, que Chevron a racheté en 2001.
L'accord de 1995, aux termes duquel Texaco acceptait de nettoyer la pollution issue de ses opérations de forage dans la région de Lago Agrio, protège le groupe de toute plainte en nom collectif, précise ce tribunal d'arbitrage dans une décision rendue publique par Chevron.
A l'origine de cette affaire, quelque 30.000 indigènes et petits agriculteurs avaient porté plainte contre la compagnie Texaco pour avoir pollué de vastes zones de la forêt amazonienne durant une période d'exploitation de 1964 à 1990.
La compagnie américaine a été condamnée en 2011 par un tribunal équatorien à une amende record de 9 milliards de dollars, un montant confirmé l'année suivante en appel, puis doublé au motif que l'entreprise n'avait pas présenté ses excuses.
C'est cette décision que Chevron a contestée devant la Cour de La Haye. Mais la victoire du géant pétrolier américain n'est pas complète car la cour d'arbitrage n'a pas décidé si la plainte des indigènes équatoriens devait être considérée comme collective ou individuelle. Cette décision sera prise à une date ultérieure.
Chevron considère néanmoins cette décision comme une victoire.
C'est fini. Cette décision d'un tribunal international respecté confirme l'illégalité de cette plainte, a commenté le directeur juridique de Chevron, Hewitt Pate, dans un communiqué.
La condamnation de Chevron en Equateur représente l'amende la plus forte dans l'histoire du droit de l'environnement, dépassant celle de 4,5 milliards de dollars initialement infligée à ExxonMobil pour la marée noire en Alaska en 1989.
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Par lavieenvert le 17 Septembre 2013 à 07:56
L'initiative, d'équiper de tablettes les indiens d'Amazonie, est lancée par le gouvernement colombien de la province de Gaina (est). Ce système permettra d'offrir une éducation de base à ces habitants autochtones, âgés de 15 à 50 ans, notamment dans le domaine des mathématiques, du langage, des sciences sociales et de la biologie.
Les tablettes serviront aussi de soutien pour l'apprentissage de la lecture et de l'écriture en espagnol et pour les langues parlées par les quatre ethnies vivant dans cette région (puinave, piapoco, sikuani y curripaco).
«Nous sommes une région en majorité indigène et polyglotte, dépourvue de routes et tombée dans l'oubli historique. On n'en parle que (...) pour le pillage des richesses et la violence, mais aujourd'hui elle apporte au monde un des plus grands progrès en matière d'éducation », a déclaré le gouverneur de Gaina, Oscar Rodriguez.
Pas d'accès internet dans la forêt
«Cela doit ramener les regards vers notre peuple», a-t-il ajouté.
Le matériel éducatif est contenu dans la mémoire interne des tablettes qui ne disposent évidemment pas d'accès internet dans la forêt.
Cette irruption de la technologie n'empêchera pas en outre l'envoi de livres ainsi que le déroulement de cours oraux.
«L'éducation de jeunes et d'adultes au sein de populations vulnérables, qui ont été exclus pour n'avoir pas achevé d'études et condamnés à la pauvreté, ne se limite pas à la remise de tablette», a souligné Rodolfo Ardila, directeur de la Fondation Transformemos («Transformons»), chargée du projet, précisant qu'il s'agissait d'un «système interactif d'éducation».
L'objectif est d'offrir à terme aux indiens de cette communauté la possibilité de passer des diplômes et participer au développement de leur région.
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Par lavieenvert le 14 Septembre 2013 à 09:28
Course contre la montre des Indiens d'Equateur pour empêcher l'exploitation pétrolière en Amazonie
QUITO - Des Indiens d'Equateur se sont lancés dans une course contre la montre pour tenter d'empêcher l'exploitation d'une réserve amazonienne, aussi riche en biodiversité qu'en pétrole, alors que le gouvernement n'attend plus que le feu vert du parlement pour lancer les forages.
Affaiblie politiquement, loin de l'aura qui lui permit naguère de renverser plusieurs chefs d'Etat, la Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie) mise désormais sur les urnes pour contrecarrer le plan du président socialiste Rafael Correa.
En août dernier, la principale organisation indigène a déposé une requête devant la Cour constitutionnelle visant à obtenir la convocation d'un référendum sur l'exploitation ou non de Yasuni, une réserve naturelle exceptionnelle d'un million d'hectares, au sud-est de Quito.
Pour le moment, la Cour ne s'est absolument pas prononcée. Sachant que c'est un thème si sensible, d'une énorme importance pour le pays, elle devrait le faire de la manière la plus urgente, a déclaré à l'AFP Humberto Cholango, président de la Conaie.
Selon des conseillers de la Cour, interrogés par l'AFP, la requête est toujours au premier stade de l'examen et elle sera soumise à un débat, si elle est déclarée recevable.
En cas de validation par la haute juridiction, les promoteurs de l'initiative devront s'assurer du soutien de 5% de l'électorat du pays pour qu'un référendum soit organisé. Aucun délai maximum n'est prévu par la loi pour réunir ces signatures.
Un récent sondage de l'institut privé Cedatos Gallup a indiqué que 56% de la population soutient l'exploitation de Yasuni, tandis que 32% la refusent.
Le président Correa a encore maintenu vendredi sa volonté d'exploiter Yasuni au nom de la lutte contre la pauvreté, suite à l'échec d'un appel de fonds international pour éviter cette exploitation.
Réélu en février pour un mandat de quatre ans, il avait annoncé en août son intention de se résoudre à exploiter le pétrole à Yasuni, qui concentre 20% des réserves nationales soit 920 millions de barils, escomptant des revenus supplémentaires de 19,2 milliards de dollars, soit plus de la moitié du budget de cette année.
Environnement contre intérêt national
Nous n'allons pas laisser mourir de faim notre peuple pour pallier l'irresponsabilité des pollueurs de la planète, a déclaré M. Correa, devant un parterre d'élus et d'Indiens d'Amazonie venus l'entendre à Quito.
Près de 30% des Equatoriens vivent encore sous le seuil de pauvreté, selon le dernier rapport de la Banque mondiale en 2011, un taux que le gouvernement se targue d'avoir réduit à 16%, depuis l'arrivée au pouvoir de M. Correa en 2007.
Pour Patricio Rivera, responsable de la politique économique du gouvernement, l'exploitation de Yasuni est quelque chose d'essentiel pour poursuivre cet effort.
Plus petit membre de l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), l'Equateur a vu son économie dollarisée en 2000 après une grave crise financière, ce qui rend le pays andin encore plus dépendant de l'entrée de devises.
Même si des compagnies pétrolières ont déjà opéré dans la région amazonienne, des associations indigènes et écologistes craignent que l'exploitation ne provoque des dégâts environnementaux et ne mette en péril la vie de communautés autochtones vivant en isolement volontaire.
La Cour constitutionnelle a même reçu une requête d'une autre association demandant à interdire toute extraction dans le pays.
La loi interdit en principe l'exploitation de ressources naturelles dans des zones protégées mais elle laisse toutefois au gouvernement la possibilité de demander au parlement de lever ce veto au nom de l'intérêt national.
Bénéficiant de la majorité des sièges, le président Correa ne devrait pas connaître de difficulté pour obtenir un vote favorable.
Ce sera sûrement cette année, car nous ne voulons pas traîner en longueur dans cette affaire, a même déclaré à l'AFP Soledad Buendia, l'une des responsables de la majorité parlementaire.
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Par lavieenvert le 6 Septembre 2013 à 10:21
Victimes d’actes de violence de plus en plus sérieux depuis quelques semaines, les indiens Tupinambas, qui vivent dans le sud de l’Etat de Bahia au Brésil, attendent depuis neuf ans que le processus de délimitation de leurs terres puissent aboutir. Jusqu’à présent leurs droits sont garantis par la Constitution de 1988 et la Convention 169 de l’Organisation internationale du Travail (OIT). Dans les faits, ils ne sont toujours pas appliqués par l’Etat brésilien.
Le peuple Tupinamba dénonce les choix du gouvernement de la présidente Dilma Rousseff en faveur de l’agro-industrie qui tendent à remettre en cause les droits de leur communauté. Les indiens sont dans l’attente, depuis plus d’un an et demi, que le ministre de la justice signe le décret attribuant les territoires revenant à la communauté indienne.
Les retards dans le processus de reconnaissance de terre tout comme les remises en cause récentes des droits des indiens suggérés à la classe politique par les acteurs de l’agrobusiness [1] ont largement contribué à la dégradation de la situation sur le plan sécuritaire dans cette partie du sud de l’Etat de Bahia. Les indiens ont menés ces derniers mois des actions de récupération de terre entraînant une forte montée de la tension avec les autres agriculteurs.
En août, ces derniers, ont multipliés les actions de représailles à l’encontre des indiens avec l’attaque d’un autobus transportant des scolaires laissant deux jeunes blessés, par ailleurs des incendies de maisons et de voitures se sont multipliés accompagnés parfois de scènes de pillages. Un commerçant accusé d’avoir vendu des marchandises aux indiens aurait même été poignardé. Malgré le déploiement en nombre des forces de l’ordre dans la région, la situation ne cesse de se dégrader.
Les indiens dénoncent aussi l’attitude de responsables politiques et de certains médias qui ont contribué à exacerber les tensions en divulguant de fausses informations sur le processus de reconnaissance de la terre des indiens incitant une partie de la population à la violence et à rester dans les préjugés.
La loi brésilienne prévoit que les occupants non-indigènes de bonne foi doivent être réinstallés par l’Institut national de colonisation et de réforme agraire (INCRA). De ce fait, ils doivent recevoir une compensation financée par la Fondation nationale des Indiens (FUNAI). Ainsi, les droits de toutes les personnes, autochtones et non-autochtones, sont garantis par la loi, comme un moyen de parvenir à la justice et promouvoir la paix.
La campagne de soutien propose de dénoncer l’attitude du gouvernement fédéral qui fait le lit de l’arbitraire et de la violence en remettant en cause les droits des indiens. Elle demande à la Présidente de la République Dilma Roussef le respect de la Constitution et des peuples indigènes du Brésil.
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