• Le FIPAC devient une institution de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale.

    Le FIPAC devient une institution de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale. La cérémonie s’est déroulée ce 6 mars, à Impfondo

    Le président tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la CEEAC, a procédé à la coupure du ruban symbolique, marquant l'inauguration du siège du FIPAC. Ce geste fait suite à la signature de la convention de transfert de tous les organes du FIPAC au secrétariat général de l'organisation sous-régionale, entre les présidents Idriss Déby Itno et Denis Sassou N'Guesso. Ce, en présence du président béninois Thomas Yayi Boni. Le transfert du FIPAC à la CEEAC est la traduction en acte de l'objectif poursuivi par le Congo à la genèse du Forum, en 2007. La 1ère édition fut organisée cette année, à Impfondo.

    Le rendez-vous de 2014 restera marqué par le transfert du FIPAC à la communauté sous-régionale qui en organise de fait la 3ème édition. La CEEAC se doit de poursuivre l'œuvre commencée par la république du Congo. Elle devra œuvrer à l'intégration de la communauté autochtone dans le processus de développement des pays de la sous-région et à la valorisation de leurs connaissances et savoir-faire traditionnels. Il s'agira pour la CEEAC de faire la promotion de leurs droits et d'assurer leur émancipation socio-économique.

    Le FIPAC est par essence, un haut lieu d'échange et de partage d'expériences sur la problématique autochtone en Afrique centrale. Il offre une opportunité d'expression des valeurs culturelles et traditionnelles susceptibles de soutenir le développement durable et de promouvoir la coopération ainsi que l'intégration sous-régionale sur la question autochtone dans le bassin.

    Pour Henri Djombo, ministre congolais de l'Economie forestière et du développement durable: «il est donc temps d'impliquer les peuples autochtones dans l'accès et le partage juste et équitable des bénéfices résultant de l'exploitation des ressources génétiques issues de ce terroirs, conformément au protocole de Nagoya.»

    Le siège mis à la disposition de la CEEAC ce jour couvre une superficie de 184 hectares.


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