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Le président du ROSCEVAC recommande à l'UA d'intégrer le FIPAC dans son Agenda
Lors de l'inauguration matérialisant le transfert officiel du siège du Forum International sur les Peuples Autochtones d'Afrique Centrale (FIPAC), ce jeudi, à Impfondo, au nord du Congo, le président du Réseau des Organisations de la Société Civile pour l'Economie Verte de l'Afrique Centrale (ROSCEVAC), le Gabonais, Nicaise Moulombi, a plaidé pour que l'Union Africaine (UA), intègre désormais le FIPAC dans son agenda de travail.
Le président du ROSCEVAC qui a aussi promis poursuivre son plaidoyer et lobbying pour la réussite de la transition de l'institutionnalisation du FIPAC par la CEEAC, recommande également que « l'Union Africaine et la CEEAC lancent un plaidoyer auprès l'Union Européen , des Nations Unis et l'ensemble des partenaires au développement pour une étude complète conduisant vers un répertoire des emplois et métiers des savoirs faire traditionnels et de l'économie verte afin de permettre une meilleure prise en compte et évolution des métiers et compétences des savoirs traditionnelsé » en plus de la « signature d'un accord cadre avec l'Union Africaine, le secteur privé pour la mise en œuvre du plan d'actions de recherche de développement sur l'économie et la gestion durable des savoirs traditionnels des ressources vertes en vue de leur intégration à la convention de NAGOYA et au principe 10 de la convention de RIO aux initiatives en cours de développement au Nations unis ».
Nicaise Moulombi, a aussi fait une plaidoirie en faveur de la CEEAC, à qui, il incombe désormais la lourde responsabilité de s'occuper de la gestion et du fonctionement du patrimoine du FIPAC. Pour lui, la création d'un fonds de savoir faire traditionnels, fort qui passe par un prélèvement d'un pourcentage de 5 à 10% du budget voté par le parlement des pays de la sous région, et un mécanisme d'engagement du fonds indexé à la loi de finance de chaque Etat membre.
« Le ROSCEVAC souhaite que cet accord de remise officiel donne tout pouvoir à la CEEAC pour la mise en place d'un mécanisme de récupération des fonds du bassin du Congo logés dans certaines institutions financières, en l'absence d'un mécanisme financier dans notre sous région adapté à nos réalités. Cet accord devrait permettre d'arrêter la prédation des fonds destinés au bassin du Congo qui par prétexte de bonne gouvernance passe par des ONG internationales ou par des tierces personnes sans même donner la moindre information aux autorités des pays bénéficiaires pour soutenir la transition des savoirs traditionnels », a relevé en remerciant la CEEAC d' « avoir pris en compte la société civile dans la stratégie de mise en œuvre de l'économie verte ».
M. Moulombi, pense en outre que que « l'encrage institutionnel du Fonds pour l'économie verte en Afrique Centrale devrait permettre la réussite de la transition verte pour une croissance inclusive, une prospérité partagée et durable par la transformation locale des matières premières, de l'exploitation des métiers verts par l'ensemble des acteurs (verts) aux moyens d'actions de développement, de coopérations et de partenariats porteurs, de formation, de recherche, d'appui conseil et de services en vue de la dynamisation du leadership des institutions de la sous-région ».
Il a rassuré de la disponibilité du ROSCEVAC, à faciliter toute initiative d'intégration, de développement et de renforcement des capacités en faveur des pays d'Afrique Centrale pour l'émergence des savoir traditionnels l' économies vertes. Toute chose qui selon lui, passe par la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace CEEAC pour la réussite de la transition des savoirs traditionnels vers l'Economie verte.
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