Retrouvez plus de photos dans l'ouvrage Les Indiens Kogis, la mémoire des possibles.
Crédit Photo: DR/Tchendukua
Retrouvez plus de photos dans l'ouvrage Les Indiens Kogis, la mémoire des possibles.
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Selon la légende, les Conquistadors, arrivés par la mer, avaient été attirés par un élément qui brillait dans la Sierra. Alors qu'ils avaient une culture très riche en orfèvrerie, les Kogis ont fait disparaître volontairement tout un pan de leur civilisation pour se protéger des envahisseurs. Depuis des siècles, ils s'habillent très simplement. Seul bijou porté par les femmes: un gros collier rouge.
Le retour des terres permet aux Kogis de préserver leur mode de vie. Les hommes comme les femmes cultivent la terre.
"Tisser un vêtement c'est comme tisser la vie", disent les Kogis. La communauté voit dans cette activité un geste spirituel, auquel s'adonnent aussi bien les femmes que les hommes. Ces derniers tissent les vêtements, les femmes s'occupent des "mochillas", les sacs que portent en permanence les Kogis.
Neuf pierres sculptées détiennent la mémoire de la culture Kogis. Des informations sont inscrites sur la création du monde, l'origine de la vie, les règles de leur société. Seuls quelques Mamus, chefs spirituels, savent interpréter ces dessins, situés sur une terre qui aujourd'hui n'appartient plus aux Kogis.
L'association aide également les Kogis à retrouver leurs objets rituels, dont ils ont été privés par les pilleurs. "Quand les Kogis récupèrent leurs terres, ils ont besoin d'effectuer un travail pour la rééquilibrer. Pour cela, ils utilisent des objets rituels", détaille Eric Julien. Il s'agit ici de cristaux de roche, dont chaque couleur a une signification. Le rouge, qui rappelle le sang, symbolise la vie.
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