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Par lavieenvert le 21 Octobre 2015 à 10:15
Pour le respect de l’Accord de paix de 1997 au Bangladesh !
Agissez en faveur des Jummas du Bangladesh et aidez-nous à mettre en application l’Accord de paix!
Appelons ensemble le Premier Ministre Mme Sheikh Hasina à mettre un terme aux violations dans les Chittagong Hill Tracts. Signez la pétition pour éclairer la situation des Jummas du Bangladesh et faire pression sur le gouvernement.
Pour signer la pétition allez sur:
http://peaceforjummas.wesign.it/fr
Les Jummas, peuples autochtones du Bangladesh
Les Jummas, nom collectif donné aux onze peuples autochtones de la région des Chittagong Hill Tracts (CHT) au sud-est du Bangladesh sont ethniquement, culturellement et linguistiquement distincts du reste de la population du pays. Représentant près de 1 million de personnes, ils vivent sur leurs terres ancestrales dans les CHT.
Entre 1979 et 1984, le gouvernement, considérant le territoire jumma comme une terre vierge, a installé entre 350.000 et 450.000 Bengalis sans terre dans la région. La population bengalie a augmenté de 150% entre 1979 et 1991. La colonisation s’est accompagnée d’expulsions, d’incendies criminels et de violences à l’encontre des peuples autochtones. Les agressions sexuelles sur les femmes et filles jummas ont notamment été un moyen pour terroriser les communautés et les obliger à quitter leurs maisons. Privées de leurs moyens de subsistance, les communautés n’ont toujours pas reçu de compensation pour la perte de leurs terres.
Conflit et Accord de paix de 1997
La résistance des Jummas à la colonisation a mené à une guerre contre l’armée bangladaise (années 1970-1997) qui a fait plus de 10.000 victimes. L’Accord de paix, signé en 1997 par le Premier Ministre actuel, Madame Sheikh Hasina, prévoyait :
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le démantèlement des camps militaires non permanents dans les Chittagong Hill Tracts et la fin de la militarisation excessive de la région ;
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la restitution des terres confisquées aux Jummas par l’armée et les colons et l’arrêt immédiat du processus de colonisation ;
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une délégation de pouvoir aux institutions locales afin que les populations jummas puissent jouir d’une plus grande autonomie politique.
Un accord de paix non respecté
Malheureusement, cet accord n’est pas respecté.
Minoritaires, les Jummas subissent toujours des violations de leurs droits et ont difficilement accès à la justice pour les faire respecter. Le rapporteur spécial de l'Instance permanente sur les questions autochtones des Nations-Unies, Lars-Anders Baer, a affirmé que les populations jummas étaient victimes "d’arrestations arbitraires, de tortures, d’exécutions, de harcèlement […] et de violences sexuelles».
Les Jummas souffrent particulièrement de violences dans le cadre d’une militarisation excessive de leur territoire. D’après un rapport des Nations-Unies, un tiers de l’armée bangladaise est positionnée dans les Chittagong Hill Tracts alors que la région ne représente qu’un dixième de la superficie du pays et 1% de sa population. En 2012, l’International Work Group for Indigenous Affairs (IWGIA) estimait qu’il y avait 1 soldat pour 40 civils dans les Chittagong Hill Tracts contre 1 soldat pour 1.750 civils dans le reste du pays.
Les Jummas, qui continuent d’être spoliés de leurs terres, sont aujourd’hui majoritaires dans la région mais sont devenus minoritaires dans le district de Bandarban et dans toutes les municipalités urbaines. Privés de leurs territoires et de leurs ressources naturelles, leurs activités traditionnelles comme la récolte, le pâturage, l’élevage ou la cueillette s’en trouvent affectées.
Publié le 21 septembre
Venue en France cet été du seul député Jumma du Bangladesh
Au Parlement du Bangladesh, il y a 300 députés. Un seul Jumma ! C’est Mr Ushatan Talukder.
Début juillet dernier, il est passé à Paris, en route pour des réunions à Genève et Bruxelles. Il était accompagné de Mr Mangal Kumar Chakma, responsable politique d’un parti jumma (le PCJSS), et Mr Krishna Chakma, membre d'une association aux Etats Unis très active à l’ONU
Ils ont été reçus dans des familles jummas d’Ile de France.
Pendant ces quelques jours ils ont pu rencontrer France Libertés, le GITPA, et le député Noel Mamère ; ils ont exposé les problématiques présentes au pays et les combats menés.
Noel Mamère, qui est membre du groupe d’amitié France Bangladesh au parlement, et qui connait bien la situation du Bangladesh et des Chittagong Hill Tracts, a accepté de parrainer la pétition.
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Par lavieenvert le 20 Août 2015 à 14:15
Actualités CYBERACTION URGENTE - CLAMONS PAR MILLIERS
"I AM (je suis) GUARANI KAIOWÁ"
POUR ENDIGUER LE GÉNOCIDE DE CE PEUPLE AU BRÉSIL
1) au choix, écrivez #IamGuaraniKaiowa avec un marqueur noir sur une feuille A4 ou téléchargez ce visuel à imprimer ou à afficher sur votre écran (tablette, ordinateur, etc...) ;
2) faites une photo avec votre support #IamGuaraniKaiowa et postez-la vous-même depuis le formulaire de notre page dédiée à : http://raoni.com/alerte/kaiowa.php.
Avec le soutien de personnalités (Paul Watson, Pierce Brosnan, Pierre Richard…), Planète Amazone relaye une cyberaction internationale d’urgence et appelle les internautes du monde entier à se mobiliser par milliers pour sauver le peuple Guarani-Kaiowá en se mettant en scène avec le hashtag #IamGuaraniKaiowa.
Postés sur une page dédiée, les photos seront transmises à la Présidente du Brésil, afin de l’exhorter à signer prestement le décret d’homologation de 22 terres indigènes Guarani-Kaiowá, comme l’y oblige la Constitution de 1988, pour mettre fin aux conflits fonciers motivant l’annihilation de ce peuple de 45 000 âmes par les grands propriétaires terriens. Madame Rousseff bloque volontairement le processus de reconnaissance de ces terres indigènes depuis plusieurs années, sous la pression des puissants géants de l'agro-industrie. Actuellement, ce peuple fier, qui vivait en harmonie avec la nature, en est réduit à survivre misérablement dans des campements de fortunes recouverts de bâches plastiques, à la merci de fréquentes attaques d'hommes de mains armés à la solde des producteurs d'éthanol.
Vos photos seront transmises à Dilma Rousseff, présidente du Brésil, avec une demande écrite émanant du peuple Guarani-Kaiowá exigeant la démarcation immédiate de leurs terres envahies, tel que stupulé dans l'article 231 de la Constitution de 1988.
Ils ont déjà participé:
Paul Watson & Yana Watson :
" Yana et moi voudrions vous demander à tous, s'il vous plaît, de vous prononcer contre le génocide du peuple indigène Guarani-Kaiowá, au Brésil. Ils sont tués, violés et leurs enfants sont kidnappés. Il n'y a pas de justice pour eux de la part du gouvernement. Tout simplement parce que les riches propriétaires veulent leur terre, qu'ils prennent sans crier gare, détruisant leur forêt pour faire des plantations de canne à sucre et de soja! Tout ce que les Guarani-Kaiowá demandent c'est qu'on les laisse tranquille sur leur propre terre, afin qu'ils puissent continuer leur vie traditionnelle. Si nous ne prenons pas des mesures dès maintenant, le peuple Guarani-Kaiowá aura disparu dans moins de dix ans. Diffusez des informations, partagez, faire la même chose que je fais, si nous prenons tous des mesures pour les aider, nous allons sauver des vies, et la vie de la forêt du Brésil! "
Pierre Richard et son épouse Ceyla :
« L’horreur est à son comble ! Voilà qu’on tue encore au XXIème siècle les Indiens du Brésil, comme aux temps de la conquête. Les grands propriétaires terriens, sous le regard indifférent des autorités – quand elles ne sont pas complices –, les massacrent pour s’accaparer leurs terres au nom du Dieu Ethanol. Circulez les « sauvages », y a rien à voir ! Et si vous n’êtes pas contents une balle dans la tête ! Femmes, enfants, sans distinction. Où est la conscience morale dans tout ça ! L’humanité est bien malade l’argent finira par l’étouffer définitivement ! »
Date de l'article : 27/07/2015 raoni.com
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