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Forum international des peuples autochtones - Près d'un millier de participants attendus à Impfondo
Le chef lieu du département de la Likouala, Impfondo, abritera du 4 au 7 mars, la 3ème édition du Forum international sur les peuples autochtones d'Afrique centrale (FIPAC) auquel un millier de participants issus des gouvernements, des organisations internationales, de la société civile ainsi que des représentants des peuples autochtones d'Afrique centrale prendront part
Organisé par le Congo sur le thème « Populations autochtones, savoir-faire traditionnelle et économie verte », en collaboration avec la Commission des forêts d'Afrique centrale (Comifac), le Réseau des populations autochtones et locales pour la gestion des écosystèmes forestiers d'Afrique centrale, le FIPAC 3 sera honoré par les chefs d'État du Congo, Denis Sassou N'Guesso et Idriss Deby Itno.
Il se traduira par le transfert du FIPAC à la communauté économique des États d'Afrique centrale (Cééac) en tant qu'initiateur de l'économie verte dans laquelle les populations autochtones ont un rôle primordial à jouer. « Nous allons inaugurer et transférer le siège du FIPAC à la Céeac qui deviendra désormais le gestionnaire de cette initiative au départ congolaise. Toutes les dispositions sont prises pour que la 3ème édition du FIPAC soit un succès », a déclaré le ministre de l'Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, au cours d'une conférence de presse tenue samedi à Brazzaville.
En effet, après deux premières éditions (2007 et 2011) consacrées à la promotion de la valeur sociale et culturelle des savoir-faire traditionnels, le FIPAC 3, qui entre dans sa phase de maturité, débouchera, entre autres, sur l'adoption des programmes sectoriels pour le développement de cette nouvelle économie au service de la valorisation des ressources naturelles de la sous-région.
Selon les organisateurs du FIPAC, il s'agira à Impfondo de débattre, tant sur le plan économique que sociologique, de la question des Autochtones en tant que premiers habitants des forêts du Bassin du Congo en vue de corriger les rapports souvent discriminatoires qui les caractérisent avec les populations locales.
Faire du FIPAC le creuset de l'économie verte
En passant le témoin du FIPAC à la Cééac, le Congo, bien que disposé à soutenir son développement, veut ainsi donner à cette initiative un caractère juridique, politique et économique pour en faire un lieu de tourisme digne d'intérêt pour la sous-région d'Afrique centrale.
« La vision de la Cééac est de faire du FIPAC le centre de développement de l'économie verte », a pour sa part indiqué le représentant du secrétaire général de la Cééac, Honoré Tabouna, co-animateur de la conférence de presse avec le ministre Henri Djombo.
Initiative congolaise avec une organisation envisagée tous les deux ans, le FIPAC a connu quelques dysfonctionnements dûs au manque de financement car le Congo était le seul pourvoyeur de fonds.
Le Congo qui entend transférer un site en l'état à la Cééac a mis des bouchées double pour l'organisation de cette troisième édition pour un coût non précisé.
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